Méthode : étude d’observation
descriptive avec diffusion,aux 1200 médecins libéraux de l’île, d’un questionnaire qui comprenait deux grilles à remplir.La première concernait les critères diagnostiques «pour» le médecin,la seconde les thérapeutiques qu’«il» utilisait. Les médecins devaient répondre en fonction de leur ressenti et non à partir d’une analyse précise et exhaustive des cas cliniques qu’ils avaient pris en charge.
Résultats: 265 médecins ont répondu à ce questionnaire. L’analyse des grilles de réponses montre la diversité d’appréciation des médecins quant à l’importance des 23 critères diagnostiques proposés avec,cependant, l’association fièvre,arthralgies, éruption qui émerge comme principal critère diagnostique.
Dans les formes aiguës fébriles,le paracétamol est le traitement qui apparaît de loin le plus plébiscité par les médecins qui ont répondu à cette enquête. Dans les formes algiques,les 4médicaments jugés de « très efficaces » à «moyennement efficaces » par plus de 70 % des médecins de cette étude sont les corticoïdes,les AINS,la codéine et le paracétamol.
Discussion: cette étude non expérimentale sur le ressenti des médecins de terrain après une année de prise en charge de cette épidémie met en évidence la diversité de la clinique,tout du moins ressentie par les médecins,et de la prise en charge de cette maladie montrant ainsi leur désarroi devant une épidémie non prévue et une infection encore mal définie.
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