Ce sont des conflits d'intérêts du même type qui ont fait de la "pandémie" grippale une gabegie financière dont on se serait bien passé, à une époque où on essaie de tous côtés de nous faire réaliser des économies de pacotille, notamment en déremboursant des médicaments qui, même s'ils ne sont pas indispensables très utiles pour certains de nos patients. Nous tenons à rappeler que cette vaccination a une efficacité très limitée (moins de 20 % pour les lésions sévères dues à l’ensemble des virus responsables du cancer du col) et qu’elle fait courir un risque de surdéveloppement des cancers provoqués par les virus contre lesquels les vaccins ne protègent pas.
On peut craindre par ailleurs une certaine désaffection pour les frottis de la part des personnes déjà vaccinées, se croyant alors protégées comme le souligne l’avis du Haut conseil de santé publique du 17 octobre 2008. Il est important de rappeler que ce « Haut conseil de la santé publique déplore que les firmes productrices de vaccins soient autorisées à faire des publicités télévisuelles ou radiodiffusées pour le grand public ». La commission de transparence de l’AFSSAPS estime elle qu’«en tout état de cause il serait souhaitable que l’organisation et la mise en place, sur l’ensemble du territoire, du dépistage par frottis cervico-utérin des lésions pré-cancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus (prévention secondaire) soient réalisées AVANT l’introduction de la vaccination contre les papillomavirus humains oncogènes ».
Le cancer du col de l’utérus est en France, en 2005, le dixième cancer en terme de fréquence chez la femme et le quinzième en terme de mortalité. Ces chiffres ne font que baisser depuis des années grâce au dépistage systématique par le frottis cervical, et Med’Ocean se réjouit que l’île de La Réunion ait été retenue comme département pilote dans ce domaine en proposant un dépistage organisé qui même seul, réduira considérablement cette pathologie. En effet, un frottis bien réalisé tous les trois ans, permet d'agir très efficacement contre une lésion pré-cancéreuse puisque celle-ci met en moyenne 9 à 15 ans avant de devenir un cancer. C'est d'ailleurs ce que précise, la recommandation en cours d'élaboration de la Haute Autorité en santé qui sera diffusée dans les mois à venir, et qui ne met absolument pas en avant cette vaccination dans la prévention du cancer du com de l'utérus, le frottis régulier restant l'arme essentielle de cette prévention.
Nous rappelons aux lecteurs qu’avoir un conflit d’intérêt majeur signifie en quelque sorte être juge et partie, en l’occurrence être payé par un laboratoire de façon directe ou indirecte pour faire la promotion de son produit, en étant tenté de passer sous silence tout ce qui est négatif. Ce n’est pas de l’information, c’est de la promotion d’un médicament comme on lancerait une nouvelle lessive. Dans le domaine de la santé ceci est totalement inacceptable.
Nous nous réservons le droit de porter plainte à l’ordre des médecins, contre tous ceux ou celles venant promouvoir une vaccination ou un médicament sans déclarer et exposer clairement leurs conflits d’intérêts et appelons les médecins et les journalistes à ce que ceux-ci soient exprimés très clairement comme l’impose la loi (article L 4113-13 du code de santé publique) lors de toutes conférences ou interventions publiques, que ce soit auprès des médecins ou auprès du grand public.
Article sur la vaccination contre le cancer du col de l'utérus
l'enquête de " ça m'intéresse " (partie 1)
l'enquête de " ça m'intéresse " (partie 2)[/caption] Article du monde conçernant le vaccin du cancer du col de l'utérus
Tout savoir sur la controverse : http://www.urml-reunion.net/ddi/controverse-hpv.html
source : le quotidien